Né à Paris en 1965, Alexis Masson fait son apprentissage des Beaux Arts à l'Accadémie Virgil. Il y découvre les techniques de gravure et travaille pendant quelques années à l'atelier Lacourière et Frelaut comme imprimeur taille-doucier.

En 1992 il s'installe au Tholonet, près d'Aix en Provence, et peint dans l'atelier de son grand père, André Masson, peintre surréaliste.

Corps enchevêtrés, nus de femmes et paysages sont ses thèmes de prédilection où la couleur éclate et prédomine dans ses toiles d'expression figurative.

Alexis Masson a exposé depuis 1993 à Paris, en Province, dans le pays d'Aix et aux Etats-Unis en Californie.

   

Alchimiste de la couleur, il exacerbe l'arc en ciel.  Ses jaunes dilatent la pupille, ses oranges sont chauds comme la braise, ses rouges vous coulent dans les veines, ses bleus vous aisent et inondent vos paupières.  

Sa palette colorée chante la vie, sanctifie le ciel, le soleil, la mer et la terre. L'intensité qu'il donne à ses couleurs assujettit le spectateur, le tableau vous capture. Le nerf optique est électrisé. C'est comme si deux yeux ne suffisaient plus pour rassasier cet appétit croissant des sens et ce déchaînement de coloris et de teintes.

Des corps musculeux s'étreignent, se mélangent, s'enchevêtrent. Mais étrangement, de ces relations de force ne transpire aucune violence, aucune souffrance physique. Paradoxalement, ces Hercules luttent pour atteindre une sorte de communion, pour se fondre et ne former qu'une seule entité. Une sorte de Léviathan qui tire son pouvoir et sa spiritualité de cet amalgame d'individus.

 L'esprit transcende les corps, l'union de tous ces puissants colosses fait la force. De ces affrontements doit naître la fraternité.

Pascal François.

 

Les couleurs d'Alexis Masson, riches et flamboyantes, insufflent une dynamique à ses paysages que le cadre a du mal à contenir.

Des couleurs qui ne procurent pas l'apaisement mais plutôt l'excitation. Une excitation multiple du sens visuel: coulées de couleurs sur les pentes et les roches, sentiment d'élévation avec ces arbres qui tirent le regard vers le haut, sentiers serpentants pour se perdre au gré de notre imagination.

Le tableau éclate comme un volcan d'où jaillit un magma de couleurs en fusion. Il s'ensuit une accalmie qui naît de l'appréciation des contours, des lignes, des creux et des reliefs.


Alexis Masson ne cherche pas à maîtriser la nature mais, au contraire, il encourage le déchaînement de sa beauté sauvage; son pinceau l'habille de son habit de lumière. Nous sommes sous le charme de tout ce mouvement naturel et coloré puissamment qui, dans un feu d'artifice, nous transporte dans un autre espace-temps où la nature rayonne sans l'homme. Pas d'habitations, pas de jardins aux fleurs ordonnées, pas de barbelés. Sa beauté n'en est que rehaussée.

Il réinvente toute la force de la lumière et des couleurs qui nous entourent.

Le peintre devient alors -comme le poète- le trait d'union nécessaire entre le divin et l'homme car lui seul parvient à nous montrer ce que nos yeux ne savent plus voir.

 

Pascal François.


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